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Mon Propre Point de Vue

En ce qui me concerne, je ne me suis pas tourné vers le bareback par inadvertance.

Certes ma première relation sexuelle que j’ai eu à l’âge de 17 ans (tard pour certains, je sais !! lol) fut non protégée. Il faut dire que le contexte était assez inhabituel. J’habitais encore chez mes parents à St Pryvé St Mesmin (proche banlieue résidentielle d’Orléans) et ma sœur venait de se prendre son appartement à St Jean Le Blanc toujours en banlieue accolée au centre-ville d’Orléans. C’était l’été 2000. Je revenais en VTT (j’en faisais énormément à cette époque) de chez ma sœur mais avant de rentrer chez mes parents je me suis arrêté à coté de l’hippodrome du champ de mars. Là, en contrebas, la Loire laisse un grand banc de sable ou beaucoup viennent se promener ou bronzer quand le soleil est au rendez-vous. Lors de notre arrivée à Orléans, un voisin venu faire notre connaissance nous avait indiqué ces lieux de promenade en précisant de ne pas aller trop loin sur l’ile Arrault car il y avait des choses bizarre qui s’y passait avec des « hommes tout nus » ! Cela m’avait déjà interpellé et depuis je m’y été déjà aventuré sans trop oser m’y attarder. J’y trouvais des pages de revues pornos que je ramenais dans mes poches. Mais cette fois-là, notre départ de cette ville a suscité un vif intérêt d’y passer de nouveau mais de prendre mon temps. A mon arrivée sur les lieux, un mec d’environ 27-28ans en jogging était assis sur un tronc d’arbre et commença à se toucher à travers son jog. Je n’y avais pas été insensible et je décidais de poser mon vélo un peu plus loin et de mettre l’antivol. Je repasse devant ce mec, cette fois sans mon vélo et il m’a suivi dans un coin un peu plus isolé. Imaginez : en plein après-midi, au milieu du lit de la Loire, juste à coté du centre-ville d’Orléans, en plein soleil nous étions à poil en train de nous branler !! J’ai très vite ressenti ce besoin de la gouté, je suis alors penché pour l’avoir en bouche et sans hésitation, je l’ai sucé. Très rapidement, il m’invite à me tourner puis il mit de la salive sur ses doigts pour me  l’appliquer sur mon trou qui reçu aussitôt sa bite. Aucune douleur pour cette première fois ! Un vrai bonheur !! J’étais bien. Et voir qu’il aimait ça autant que moi me motivait à m’offrir encore plus à lui ! Notez qu’à aucun moment je ne dit qu’il s’arrêta pour mettre une capote. Puis il laissa un râle de satisfaction s’échapper du plus profond de lui et se retira pour se rhabiller. Je ne me souviens plus de son prénom (dans mon souvenir Eric ou Cédric). On discute brièvement  ensemble, les  « tu viens souvent ici ? … ». Puis il me laissa son numéro sur un morceau de paquet de cigarettes puis reparti.

Je suis rentré ensuite chez mes parents en ne réalisant qu’à peine ce que je venais de vivre mais un souvenir de pur plaisir que je n’oublierais jamais me paralyser un peu les neurones.

Si jamais tu te reconnais dans ce récit n’hésite pas à me recontacter car j’aimerais beaucoup te revoir même si tu ne souhaite rien faire pendant cette nouvelle rencontre juste te revoir me ferait le plus grand plaisir !


C’est en effet depuis cette fois-là que j’ai découvert les plaisirs de la baise sans capote car les fois suivantes, avec d’autres mecs où on utilisait le préservatif, je sentais plus un corps étranger qu’une bite douce qui glissait en moi sans accros.

Cette sensation de plaisir absolu, je l’ai retrouvé avec un de mes ex qui était militaire dans l’armée de terre à Poitiers. Je travaillais en tant que coresponsable du sauna gay « Le George Sand Sauna » ainsi qu’à la discothèque du même nom. Avec lui, il a été question de mettre le préservatif pendant quelques secondes, le temps que je lui propose et qu’il refuse. Et là, j’ai eut l’impression de revenir sur l’ile Arrault derrière l’hippodrome d’Orléans. A chaque fois que l’on se voyait, c’était avec un immense plaisir que je le recevais en moi. De là est venu mon goût plus aiguisé de me faire remplir le cul. Bien sûr, j’ai aussi découvert par la suite les plaisir des jeux uros entretemps. Mais à cette période, je n’osais pas encore m’aventurer dans l’abandon total de la capote en rapport aux risques de contamination au VIH malgré cette grande envie grandissante de pouvoir me faire remplir le cul au jus des différents mecs qui passaient dans mon lit.

Mais vous allez me demander, comment peut-on passer de cette crainte de la contamination à un discours aussi hard que le fantasme de la plombe ??

J’y viens de suite.

Nous sommes le 18 mai 2006. Il est 20h00 et je sors tranquillement du travail. J’avais un emploi en CDD, déjà renouvelé, sur une plateforme téléphonique qui arrivait à terme et je devais passer en CDI début juin. Ce soir là, le copain d’une collègue qui était enceinte est finalement venu la chercher car habituellement je la ramenais en voiture. Je prends donc ma voiture, seul. Là, sur la route, une autre de mes collègues me suivait et nous nous amusions à nous faire des coucous dans le rétroviseur et des appels de feux de détresse. Au bout de cette voie rapide, un feu régulait l’accès à la RN20 qui relie directement Orléans à Paris, soit, un axe très fréquenté. Le feu passe à l’orange et je continue de ralentir jusqu’à l’arrêt total de ma voiture au feu rouge. Je regarde de nouveau dans mon rétroviseur, je vois ma collègue qui arrive derrière moi et une autre voiture, une Mégane grise, qui arrive à une très grande vitesse alors que le feu devant auquel je suis arrêté est toujours rouge. J’entends des crissements de pneus et, alors que je pensais que cette voiture s’arrêterai à coté de moi voir à dépasser un peu le feu, un bruit sourd me fit comprendre que la collision venait d’avoir lieu. Le volant part dans tous les sens sans pouvoir le retenir. Avec la voiture, j’ai fait plusieurs tour sur moi-même, défonçant au passage le feu auquel j’étais arrêté, rebondissant sur le terre-plein central de la RN20 (on voit encore le béton cassé au milieu de la route quand on vient de Paris) pour ensuite rebondir sur le trottoir en face et finir au beau milieu de la nationale 20.
Cette collègue qui été derrière moi à qui je faisais des signes juste avant l’accident est venue me voir deux jours après chez moi. Je l’ai reçu une minerve autour du cou, le dos tenu droit comme un « i » sous peine de violentes douleurs lombaires m’a décrit l’impact de son point de vue : elle ne pensait pas que j’en ressortirais en « si bon état ». Elle m’a également indiqué que si je cherchais ma plage arrière, elle était dans la pelouse !! Ça m’a fait rire au début, amis en y réfléchissant, je me rendis compte que mon coffre refusait de s’ouvrir depuis quelques mois et que la seule ouverture au moment des faits était ma vitre conducteur car je venais de jeter mon mégot  en arrivant au feu. Même avec le choc, le coffre, au lieu de s’ouvrir, s’était serti dans la carrosserie. Ce qui m’a confirmé que mon siège s’étant couché en arrière sous mon poids avec la vitesse m’a permis de ne pas prendre la plage arrière dans la nuque. La longue convalescence de 3 semaines m’a permis de réfléchir à beaucoup de choses me concernant.


C’est en effet suite à cet évènement que j’ai relativisé sur les risques. C’est là que je me suis dit que ce jour là, sans même rien demander à personne, sans même avoir fait quoique se soit de dangereux sinon de m’arrêter à un feu rouge sans même avoir pilé, juste en sortant tranquillement du boulot, j’aurais pu y passer. Et je préfère ne pas imaginer si la collègue enceinte avait été dans ma voiture comme il été normalement prévu. Ça peut faire un peu penser au film « Destination Finale » dont l’histoire raconte que la mort contrôle les évènements et décide elle-même où, quand et comment elle prend les vies et ce quoique l’on fasse.

Alors que faire ? Penser qu’on peut faire en sorte de l’éviter au maximum toute sa vie quoiqu’il en impose ? Profiter de la vie tant qu’elle est à nous et assouvir nos fantasmes, même les plus hard ?

J’ai en effet choisi d’assouvir mes fantasmes, même les plus hard. Et j’ai vraiment pris goût à braver ces « interdits ». Mais attention ! Ce n’est pas parce que j’aime mettre les mots, même les expressions les plus « trash »,  sur ce que je fais que je prends forcément plus de risques que d’autres barebackers qui restent muets sur ce qu’ils font car au final, c’est souvent ceux qui parle le plus qui en font le moins.

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