Présentation

Rochester sur Facebook

Recherche

Créer un Blog

Comment passer d'agent immobilier à prostitué en six mois

voici ci-dessous ce que l'on peut appeler une autobiographie. cela vous permettra de mieux me connaitre.

 

 

Voici une nouvelle page pour expliquer (et ceci n’a en rien à voir avec une quelconque justification) comment j’ai pu passer d’un statut honorable à un statut moins valorisant mais qui peut malgré tout être respectable.

Je commencerai par indiquer mon petit parcours professionnel qui a toute son importance dans ce récit et dans la compréhension de mon histoire.

J’ai déjà fait pas mal de différents boulots en dépit de mon jeune âge. Selon mes aspirations et mes projets professionnels, j’ai fait une formation de commercial. Je sais, c’est vague me direz-vous alors je précise qu’avec mon Bac Sciences et Techniques Tertiaires, je me suis ensuite orienté vers un BTS Force de Vente. Dans le cadre de ma terminale au Lycée Bernard Palissy à Saintes, je devais faire un stage en entreprise et j’avais déjà à l’époque réussi à obtenir ce que je voulais. Je me voyais déjà travailler dans une boutique de vente de téléphones mobiles car j‘ai toujours été très attiré par les nouvelles technologies et plus en particulier par les prouesses des technologies embarquées. J’ai donc ainsi effectué mon stage en agence France Télécom que j’avais habilement négocié avec le directeur de l’agence qui, au départ, refusait radicalement de consacrer un vendeur à m’encadrer pendant une semaine à la période importante des fêtes de Noël. Ma négociation fut simple et intéressante pour nous deux : je faisais mes observations, mon apprentissage et mon rapport de stage cinq mercredis de suite avant la durée de stage effectif pour ainsi lui proposer pendant la semaine de stage de disposer de ma personne comme stagiaire, mais avec un rôle de vendeur à part entière durant cette semaine importante sur le chiffre d’affaire, période de forte affluence, vous l’aurez bien compris. Ce fut une totale réussite. Mes objectifs fixés ont étés plus qu’atteint puisqu’ils ont été remplis à 117% ! Pour un débutant… !!!

Par la suite, le BTS Force de Vente au Lycée du Bois d’Amour à Poitiers m’as permis de découvrir ce qu’était le travail d’un commercial itinérant, et là, j’ai vraiment pris mon pied également ! Seul bémol sur ce BTS, les profs confrontés à mon homosexualité non cachée mais pas pour autant revendiquée comme le font certains qui commencent juste à assumer leur sexualité. C’est pour cette raison que j’ai subit les critiques et ainsi vécu un réel malaise dans ce lycée, et les arrêts maladie pour forte déprime n’ont rien arrangé. J’entends encore les réflexions du genre « Ah ben ! C’est sûr, quand on trouve un bon médecin qui vous arrête pour un rien, on ne change pas de crèmerie ! ». Donc sur toute mon année de BTS, ce que j’aimais le plus, où vraiment je me sentais bien et où d’ailleurs les résultats s’en ressentaient, c’était sur le terrain durant les Actions Vente Appliquées.

Mais malheureusement, mes faibles résultats généraux, conséquence de mon mal-être causant ma démotivation, je n’ai ni pu passer en deuxième année, ni pu redoubler ma première année. Oui, mes profs m’avaient complètement grillé sur ma formation.

Mais ne voulant pas en rester là, je voulais absolument avoir une formation qui soit la plus complète, je me suis alors orienté vers une faculté de Langues Etrangères Appliquées, pensant pouvoir perfectionner mon niveau en anglais qui était plus que correct, et corriger mes lacunes en espagnol et italien. Malheureusement, je me suis retrouvé à réapprendre en anglais le présent, le futur et le passé alors que c’était déjà acquit depuis ma 5ème au collège où j’avais en plus des cours d’anglais normaux, des cours d’anglais renforcé. L’ennui ma gagna, une nouvelle démotivation m’envahi car ne rien apprendre me morfond au plus haut point. J’ai donc, en plus de ma formation de fac, travaillé dans une discothèque gay (la seule de la ville d’ailleurs : le « George Sand Club ») en tant que vestiaire à l’étage. Très vite, je me suis créé à cet étage une mini-entreprise dans l’entreprise. Suite à cela, je suis ensuite passé coresponsable du sauna du même patron et du même nom : le « George Sand Sauna ». Là j’ai gouté au plaisir du management et de la responsabilité d’un établissement, amenant une meilleure approche de la fidélisation de la clientèle et apportant de nouvelles idées qui fit regagner un bien meilleur taux de fréquentation et de fidélisation. Mais le patron m’ayant mitonné pendant plus d’un an sur mon contrat de travail, me faisant des sermons injustifiés devant mes propres clients (pas même le principe courtois de discuter en privé), j’ai pris la décision de partir de Poitiers pour commencer une nouvelles vie à Orléans. N’étant tenu par aucun contrat, j’ai tout de même eut le professionnalisme d’avertir mon patron et d’assurer mes horaires le week-end qui arrivait.

Je suis ainsi parti pour Orléans. Mon mec de l’époque restait à Poitiers, le temps que je trouve du boulot et un appart pour qu’il puisse ensuite me rejoindre. Ce qui ne fut pas le cas d’ailleurs : j’ai rapidement trouvé un emploi en CDI sur une plateforme téléphonique, Téléperformance, sous traitant l’opération du service client Bouygues télécom. Après avoir trouvé cet emploi, je suis redescendu sur Poitiers pour annoncer la bonne nouvelle à Nicolas, mais je n’ai trouvé que mon appartement vide, sans dessus-dessous et Nicolas avait totalement disparu de la ville : introuvable ni chez lui et personne ne savait où il était. Ses voisin m’ont annoncé qu’il a déménagé de chez lui quelques jours avant mon arrivé !!! Grand coup de massue sur la tête !!!

Je ne me laisse pas abattre et je continue à avancer de mon coté en ayant pour bagage la super dette de Nicolas qui avait eut un accident avec une voiture que j’avais loué (franchise colossale pour les véhicules de location !!). J’ai ensuite très vite trouvé un très bel appartement sur Orléans-centre au 80 rue du colombier au troisième étage. Quarante mètres carrés, grande baie vitrée, un parking privé, une vue dégagée sur les toits du centre-ville et la cathédrale, sans aucun vis-à-vis.

J’ai rencontré pas mal de mecs à Orléans, mais quelques uns m’ont plus marqués que d’autres. Notamment Franck, mon « petit monsieur propre » en rapport à son physique (mmmm !!) ou encore Laurent ( ahwtch !!!! mmmmmmmmm !!! you’re so sexy !!!). Et c’est avec eux que j’ai découvert que j’étais capable de beaucoup pour quelqu’un qui compte pour moi. Pour Franck, j’ai retrouvé du boulot en deux jours alors que ça faisait deux mois que je restais chez moi à ne rien faire. Pour Laurent, les distances ne me faisaient pas peur, je suis allé le chercher à 23H30 sur Paris pour pouvoir passer la nuit ensemble à Orléans car il n’avait plus de train pour rentrer.

Puis j’ai eu mon accident de voiture en mai 2006 (voir page « mon point de vue ») et là commence l’enfer. Le passage en CDI qui m’était promis me passe sous le nez car mes employeurs craignaient que je sois trop souvent en arrêt maladie, des suites de cet accident. Donc, du coup, perte d’emploi, perte de revenus, plus de possibilité pour payer mon loyer, expulsion directe. Heureusement depuis quelques jours, une loi vient de passer, obligeant les préfets à reloger les personnes expulsées. Super en province, mais bon, sur Paris, je ne sais pas comment ils vont s’y prendre… !!!

Peu de temps après mon accident, j’ai rencontré Christophe, que je n’ai pas tardé à rejoindre à Etampes. C’était super pour moi d’être avec quelqu’un qui partage les mêmes pratiques sexuelles que moi. Je ne me sentais pas frustré à ce sujet que je gardais pour moi jusqu’alors, et ce fut un vrai plaisir que d’être ensemble à des « sex-parties » entièrement bareback. Puis, ayant du mal à retrouver un vrai boulot fixe, les tensions se créèrent de le clash eut lieu. Mis à la porte, heureusement, j’avais pu sentir le vent tourner pour moi et j’avais déjà commencé à voir pour me reloger en colocation.

J’ai alors rencontré Mario. En fait, je le connaissais déjà, mais brièvement car il était l’ex beau-frère d’une de mes conquêtes orléanaises. Un soir où je me suis rendu à Triel Sur Seine pour le voir et visiter l’appartement que Mario me proposait en colocation avec lui, Christophe vit rouge, et ce fut la raison de sa décision de me mettre littéralement hors de chez lui. C’est ainsi que je me suis donc installé à Triel Sur Seine, à coté de Poissy. C’est là-bas que j’ai trouvé un emploi qui m’a passionné plus que tous les autres : négociateur immobilier. Le réseau Agence Principale ouvrait sa nouvelle agence et c’est ainsi que j’ai connu le plaisir de cette activité palpitante qui vous fait passer de très longues journées de travail mais si intéressantes que l’on ne voit pas l’heure tourner. Puis j’ai ensuite intégré une autre nouvelle agence du même réseau à Meulan où là encore, mon plaisir pour cette activité s’amplifia. Excellent chasseur de mandat, neuf fois sur dix, lorsque je visitais un bien mis en vente par son propriétaire, je rentrais à l’agence avec le mandat de mise en vente chez nous !!! Dieu que j’aimais ce travail !!! Malheureusement, n’ayant pas eut l’aide nécessaire à l’agence de Triel, je ne savais pas comment gérer mes acquéreurs et par conséquent, déjà qu’en ouverture d’agence, le plus dur est de se créer une niche sur un secteur déjà détenu par d’autres agence, et obtenir les acquéreurs. Bilan : aucune vente.

Entre-temps, je m’étais installé sur Paris-même, dans le quinzième arrondissement, dans un des appartements de mon oncle et de ma tante qui ont deux boucheries-charcuteries-traiteur dans ce même quartier. Je disposais ainsi d’un bel appartement de trois pièces de 50m².

Malgré un nombre de mandats plus que suffisants et de bonne qualité à des prix cohérents, mes résultats de vente n’ont bien évidement pas suffit à me faire garder ma place au sein de l’agence, et ce au plus grand regret du directeur de l’agence qui avait tout fait pour me garder en rallongeant ma période d’éssai, espérant que je puisse concrétiser ne serait-ce qu’une vente. Mais mes lacunes avec les acquéreurs ne m’ont permis d’y parvenir, et c’est avec grande déception que nous avons ensemble mis un terme à cette magnifique expérience et ne basculant pas sur un contrat à durée indéterminée. Mais je sais qu’un jour, je réussirai dans ce domaine, car je suis convaincu, qu’il ne me manque que très peu pour connaitre un vif succès dans l’immobilier.

Entre-temps, j’ai rencontré en discothèque lors d’une sortie entre amis, Nicolas. Un pur coup de foudre. Ce fut un réel engouement entre lui et moi. En dépit du fait qu’il était RMIste, je croyais en lui, et je savais qu’il ne lui manquait qu’un peu de motivation pour remettre le pied à l’étrier pour retrouver un emploi dans le service en restauration. Je l’ai soutenu, je l’emmenai régulièrement au restaurant quand j’apprenais qu’il n’avait pas mangé, … Très vite il retrouva un emploi proche de là où il était hébergé par son ex à Gennevilliers. Ensuite, nous avons eut pour projet de prendre un appartement ensemble.

Nous en avions tout les deux les moyens financiers et la même envie de vivre ensemble. Notons qu’à deux semaines de la fin de mon contrat, je retrouvais un emploi de nouveau sur plateforme téléphonique. Nous nous sommes alors installés dans un très bel appartement en plein centre de la ville de Colombes, au cœur d’un très beau quartier pavillonnaire. Lumineux, grand (60m²) une trè belle vue sur le tout Paris, un vrai bonheur.

Enfin, ce bonheur ne fut pas long, car nous avons emménagé en février 2008 et en mai 2008, nous nous avons rompu notre couple car j’avais de nouveau perdu mon emploi bêtement en essayant de faire une bascule professionnelle. En effet, bien installé à Colombes et ne démordant pas de mon envie de travailler dans l’immobilier, je venais de réussir à me faire réengager dans le réseau Agence Principale, à l’agence de Colombes, négociant ainsi mon licenciement du plateau téléphonique où je travaillais depuis novembre 2007. Manque de chance, ma voiture tombe en panne, ce qui me rendit immobile pour travailler en tant qu’agent immobilier. Les réparations ne coûtaient que deux à trois cents euros, mais mes économies étant passées dans les frais d’agence et la caution, je n’avais plus un sous de coté, et Nicolas ne daigna pas m’avancer ce montant sous prétexte qu’il n’en avait pas les moyens (alors qu’au mois d’aout, je découvris une de ses fiches de paye et mon sang s’est glacé lorsque j’ai vu qu’il gagnait 2000€ / mois). Pas de mobilité, pas d’emploi, et c’est ainsi que du jour au lendemain, je me suis retrouvé sans emploi, sans voiture, le loyer à payer et pas un seul euro de revenu. J’aime à voir la reconnaissance des gens et voir la capacité humaine à s’entraider. Et oui ! L’image du jeune mec de 25 ans, agent immobilier avec sa propre voiture sans difficulté financière arrivant à dépenser tout en mettant de l’argent de coté et habitant dans le 15 ème venait de se ternir : plus d’intérêt !

Pour palier à cette catastrophe, j’ai dû prendre la décision de gagner de l’argent très vite et beaucoup, c’est ainsi que j’ai commencé l’escorting. Au départ, je partais du principe que cela ne serait que ponctuel, le temps de couvrir les factures, constituer un fond de roulement de l’équivalent d’un smic pour pouvoir de nouveau travailler tout en attendant de pouvoir toucher mon premier salaire.

Mais c’était sans compter sur l’égoïsme de Nicolas qui m’avait demandé, au départ de m’absenter de l’appartement juste trois jours afin qu’il puisse y recevoir sa famille durant ces quelques jours. Je suis plutôt de nature conciliante et je me suis ainsi arrangé pour pouvoir être logé ailleurs durant ces trois jours. A la fin de ces trois jours, sans nouvelles de sa part, je lui téléphone pour confirmer mon retour, et là, il m’apprend que sa famille va rester une semaine de plus !!! et moi ? je fais quoi, je me cherche un pont ??? Puis cette semaine se prolonge jusqu’à atteindre un mois car comme je ne souhaitais pas payer ce mois de loyer puisque j’estime qu’il était normal de ne pas payer quelque chose dont on ne bénéficie pas. De là tout s’envenime. Il va même jusqu’à déclarer un abandon du logement de ma part de manière à pouvoir résilier dans mon dos le contrat de bail que nous avions contracté ensemble. C’est ainsi que le 15 septembre, j’apprends que les clés doivent être rendues le 1er octobre, soit 15 jours après. Quinze jours pour trouver de quoi placer mes meubles sans même avoir de logement fixe puisque je n’ai cessé d’être hébergé à droite et à gauche, chez l’un puis chez l’autre, etc.…

N’ayant donc que trop peu de possibilités, j’ai ainsi appris à mes dépends que les solutions d’urgence ne sont jamais les meilleures et la malhonnêteté des gens ne peut hélas jamais se corriger.

Tous mes meubles qui ont entièrement meublé le 60 m ² dans lequel nous vivions à Colombes, sont depuis disséminés aux quatre coins de Paris, sans même en avoir l’espoir de les revoir un jour. Lit, bureau, machine à laver, micro-onde, canapé, télévision, ordinateur, table de séjour, linge de maison, jusqu’aux casseroles et poêles, je n’ai en fait récupéré que quelques vêtements et réussi à conserver ma voiture tout en m’endettant de 700€ qu’un ami m’a prêté pour la faire réparer au mois de novembre, et à qui je lui rembourse petit à petit en fonction de mes possibilités financières.

Puis au mois de décembre 2008, un de mes tout premiers clients qui a pu suivre les galères qui me sont tombé dessus en très peu de temps, m’annonce pour m’aider que son colocataire allait partir, et que si je le souhaitais, il me gardait l’opportunité de le remplacer, me permettant ainsi d’avoir un toit sur la tête, sans chantage de sentiment, une vraie colocation dans laquelle chacun vit sa propre vie.

Ainsi j’ai accepté cette proposition qui me semblait déjà plus que sincère, franche et surtout honnête. Depuis, grâce à lui, j’ai retrouvé le plaisir de pouvoir dire quand je vais à l’extérieur, au moment de rentrer : « je rentre chez moi ». Une sérénité que j’avais perdue et qui m’a demandé du temps pour arriver à m’y faire à l’idée.

Tout doucement, je continue à me battre pour arriver à me constituer ce fameux fond de roulement qui fut sans cesse amputé jusque là des mauvaises nouvelles surprises dues à la non réception des courriers envoyés à colombes sans que Nicolas ne me les transmette.

Certes, c’est très dur moralement et physiquement (…) mais je sais qu’avec ma volonté, je parviendrais à retrouver une vie normale, où la sexualité ne me sera pas rémunérée, je la vivrais ainsi sans la contrainte de la nécessité financière, mais vécue par pur plaisir.

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus